Fusion de l’IRSN et de l’ASN : la commission du développement durable de l’Assemblée nationale refuse le projet
La commission du développement durable de l’Assemblée nationale a rejeté le projet de fusion de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lors d’une réunion qui s’est tenue le mardi 5 mars. Cette décision marque un nouveau rebondissement dans un dossier qui suscite de vives réactions depuis plusieurs mois.
L’idée de regrouper ces deux entités chargées de la sécurité et de la sûreté nucléaire avait pourtant été envisagée dans le cadre d’une réorganisation du secteur. Mais les membres de la commission ont estimé que cette fusion n’était pas la meilleure solution pour garantir le bon fonctionnement de ces organismes cruciaux.
Les débats ont été houleux et ont mis en lumière les divergences de points de vue sur la manière de gérer les enjeux liés à la sûreté nucléaire en France. Certains députés ont souligné l’importance de maintenir une structure indépendante pour assurer la transparence et l’efficacité des contrôles, tandis que d’autres ont plaidé en faveur d’une mutualisation des moyens pour optimiser les ressources.
Cette décision de la commission constitue un revers pour le gouvernement, qui avait soutenu le projet de fusion. Il va désormais devoir revoir sa copie et trouver une nouvelle approche pour répondre aux attentes des acteurs du secteur et assurer la sécurité des installations nucléaires en France.
En attendant, le débat sur la sûreté nucléaire et la gestion des risques associés reste ouvert, avec des enjeux majeurs pour l’avenir de l’énergie nucléaire dans notre pays.