Inflation : légère accalmie en mai, mais les prix alimentaires restent élevés
Les dernières données publiées par l’Insee confirment une baisse des prix en mai, avec une hausse de 5,1 % sur un an contre 5,9 % en avril. Si la diminution de la facture énergétique y est pour quelque chose, l’alimentaire affiche toujours des tarifs en hausse.
L’énergie sauve la mise…
Après un début d’année plombé par une flambée des prix, l’inflation devrait enfin connaître une accalmie. L’Institut national de la statistique et des études économiques vient aujourd’hui de publier ses chiffres, confirmant une hausse des prix de 5,1 % sur un an au mois de mai, contre 5,9 % pour la précédente estimation. Cette diminution s’explique par la chute de la facture énergétique, qui a baissé de 7,7 % en un an grâce à une régression des prix du pétrole et des carburants.
…mais l’alimentaire inquiète
Malgré cette bonne nouvelle, tous les secteurs ne bénéficient pas de cette accalmie. Ainsi, les prix des produits alimentaires poursuivent leur tendance haussière. En effet, selon les données de l’Insee, le panier alimentaire coûte 3,8 % plus cher qu’en mai 2020. Cette tendance s’explique notamment par la hausse des prix des fruits et légumes, qui affichent un tarif en augmentation de 6,9 %. Cette évolution des prix s’ajoute à celle constatée ces derniers mois, qui pénalise les ménages les plus modestes.
Les prévisions pour les mois à venir sont toujours incertaines, mais cette légère baisse de l’inflation est une bonne nouvelle pour les consommateurs. Il n’en reste pas moins que la hausse des prix alimentaires doit être surveillée de près par la filière, les pouvoirs publics et les consommateurs.